Ah, le stress et l’anxiété. C'est comme des collègues bruyants dans un open space : ils sont toujours là quand on n’a pas besoin d’eux, ils parlent trop fort, et ils finissent par nous taper sur les nerfs.
On se dit souvent que pour les faire taire, il suffit d’avoir un peu plus de volonté, de serrer les dents, et de faire preuve de discipline. Mais la réalité, c’est que la volonté et la discipline, c’est comme vouloir se faire un café avec une machine en panne : c’est frustrant, inutile, et franchement, ça épuise.
Prenons Marie, par exemple. (Prénom choisi complètement au hasard! Et rassurez-vous aucune Marie n'a été maltraité pour cet article ! )
Marie est responsable de projet dans une boîte tech, et elle a tous les symptômes du stress au travail. Palpitations, maux de tête, sueurs froides, envie irrépressible de démissionner pour partir faire le tour du monde en van... Vous voyez le tableau.
Pourtant, Marie ne manque pas de volonté. Elle se lève à l’aube, elle arrive au bureau avant tout le monde, elle a même essayé la méditation avec des applis zen sur son téléphone. Mais malgré tout ça, elle est toujours aussi stressée.
Voici Marie 🔽
Alors, pourquoi la volonté et la discipline ne suffisent-elles pas à calmer Marie (et nous tous, par extension) ? Spoiler : parce qu’il ne s’agit pas seulement de serrer les dents. Pour gérer son stress, il faut d’abord comprendre d’où il vient. Et c’est là que les choses deviennent intéressantes.
Le stress, ce petit farceur
Le stress, c’est comme ce collègue qui envoie des emails urgents à 23 heures. Il est là, il nous agace, mais il a aussi une raison d’être. Le stress est une réponse naturelle à une situation perçue comme menaçante ou perturbante. Et cette réponse peut être déclenchée par plusieurs facteurs :
Le contrôle (ou plutôt, le manque de contrôle) Marie se sent comme une capitaine de navire sans gouvernail. Elle a l’impression qu’elle n’a aucun contrôle sur les projets qu’on lui confie. Et ça, ça lui donne des sueurs froides.
C’est un peu comme quand on veut organiser une réunion productive et que tout le monde arrive avec 15 minutes de retard. On a envie de tout plaquer et de partir élever des chèvres dans le Larzac, tu connais, hein ?
Eh bien, le stress, c’est pareil. Marie se dit qu’elle ne sait pas comment bien gérer les attentes de son équipe et de ses supérieurs, et cette impression de perte de contrôle la stresse. Des études montrent que la perception d’un manque de contrôle est un puissant déclencheur de stress. Lorsque nous pensons que nous n’avons pas de prise sur une situation, notre cerveau interprète cela comme une menace, ce qui augmente notre niveau de stress.
Spoiler alert : Marie n’est pas seule dans ce cas. On est tous un peu Marie.
L’imprévisibilité (ou comment jouer à la loterie émotionnelle) Pour Marie, le travail est aussi imprévisible qu’un épisode d'Emily in Paris ou Umbrella Academy pour les moins romantiques.
Elle a l’impression qu’elle ne peut jamais savoir ce que ses collègues ou son patron vont attendre d’elle. Comme quand on se retrouve en réunion avec le grand patron et qu’on ne sait jamais si on va avoir droit à un éloge ou à une critique sur notre travail. L’imprévisibilité, ça met notre cerveau en surchauffe. Et là, le stress débarque comme le mauvais DJ d’une soirée. Tu sais celui qui coupe ta chanson au meilleur moment ! (Petit aparté, ce gars mérite d'aller en enfer ! Non je suis pas excessive)
L’imprévisibilité est l’une des principales sources de stress, car notre cerveau aime les certitudes et les routines. Lorsque les événements sont imprévisibles, notre cerveau reste en alerte constante, prêt à réagir à toute éventualité.
La nouveauté (ou l’art d’être une débutante) Marie vient de prendre ses nouvelles fonctions, et elle se sent comme une touriste perdue dans une ville inconnue. Quand on se retrouve dans une situation totalement nouvelle, notre cerveau panique un peu. Il se demande si on va s’en sortir, si on va être jugé, et si on n’est pas en train de faire quelque chose de totalement ridicule.
La nouveauté peut être excitante, mais elle est aussi une source de stress. Selon les neurosciences, chaque fois que nous rencontrons quelque chose de nouveau, notre cerveau doit faire des efforts supplémentaires pour comprendre et s’adapter à la situation. Cela consomme beaucoup d’énergie mentale et peut provoquer de l’anxiété. Quand on se retrouve dans une situation totalement nouvelle, notre cerveau panique un peu ou beaucoup.
Résultat ? Marie est encore plus stressée.
L’Ego menacé (ou pourquoi on n’aime pas se sentir nulle) Marie pense que si elle ne réussit pas dans son poste, c’est qu’elle n’est pas à la hauteur. Et là, on touche à quelque chose de très profond : l’estime de soi. Quand on sent que notre ego est menacé, c’est comme si on nous arrachait notre doudou préféré. On se sent vulnérable, et le stress se pointe avec ses gros sabots. C’est normal. Personne n’aime se sentir nulle, pas même Marie.
Lorsqu’une situation met en danger notre ego, cela active notre réponse de stress car notre cerveau perçoit cela comme une menace à notre survie sociale. Des études montrent que le rejet ou la critique peuvent activer les mêmes régions du cerveau que la douleur physique.
Comprendre les origines du stress, c’est déjà un bon début
Pour Marie, comme pour nous tous, comprendre pourquoi on est stressé est la première étape pour pouvoir le gérer. Parce que le stress, ce n’est pas juste une affaire de volonté ou de discipline. C’est une question de besoins non satisfaits et de réponses automatiques du cerveau à des situations perçues comme dangereuses.
Quand Marie réalisera que son stress vient de son impression de manque de contrôle, de l’imprévisibilité de la situation, de la nouveauté de l’expérience, et de la peur de voir son ego mis à mal, elle commence à y voir plus clair. C’est un peu comme allumer la lumière dans une pièce sombre. On voit enfin ce qui nous fait peur, et souvent, on se rend compte que ce n’est pas si terrible que ça.
Ce que veut vraiment Marie (et nous tous)
Marie a besoin de se sentir en contrôle, d’avoir un peu plus de prévisibilité, de se sentir compétente même face à la nouveauté, et de préserver son ego. Et c’est là qu’intervient une approche plus holistique pour gérer son stress.
C’est quoi, cette approche holistique, me direz-vous ? Eh bien, c’est prendre en compte le corps, le cœur et l’esprit. C’est comprendre que le stress n’est pas juste une affaire de tête, mais qu’il impacte tout notre être.
Le corps
Marie doit apprendre à écouter son corps. Parce que le stress, ça se ressent physiquement. Tension musculaire, respiration saccadée, douleurs au ventre… Ces signaux, c’est le corps qui parle. Alors, on lui répond comment ? Avec des techniques de relaxation, de la respiration profonde, du sport, un peu de yoga (ou toute autre activité qui vous fait du bien et qui vous aide à relâcher la pression).
Le cœurLe cœur, c’est tout ce qui touche aux émotions et aux relations. Marie peut apprendre à exprimer ce qu’elle ressent, à parler de ses peurs, de ses doutes, sans honte ni jugement. Parce que parler, c’est déjà un grand pas vers la libération. Et puis, elle peut aussi s’entourer de gens positifs, qui la soutiennent et l’encouragent.
L’espritL’esprit, c’est le mental. C’est comprendre les pensées automatiques qui génèrent le stress. Marie peut apprendre à repérer ces pensées (du genre “je ne vais jamais y arriver”, “je suis nulle”) et à les remplacer par des pensées plus constructives et bienveillantes. C’est aussi prendre conscience que ses pensées ne sont pas des faits, mais juste des pensées.
On arrête les scénarios catastrophes
Et puis, surtout, Marie doit apprendre à arrêter de se faire des scénarios catastrophes. Parce que, soyons honnêtes, combien de fois les pires choses qu’on imagine arrivent-elles vraiment ? Presque jamais.
Alors, au lieu de se laisser embarquer par son imagination débordante, Marie peut se recentrer sur le moment présent et se rappeler que, quoi qu’il arrive, elle saura y faire face.
Parce que, spoiler : Marie est bien plus forte qu’elle ne le croit. Et toi aussi, d'ailleurs !
Alors voilà, la volonté et la discipline, c’est bien, mais ça ne suffit pas. Pour gérer son stress et son anxiété, il faut d’abord comprendre d’où ils viennent, quels besoins sont derrière, et comment on peut y répondre autrement qu’en serrant les dents. Et si vous, comme Marie, vous voulez en finir avec ces scénarios catastrophes, on peut en parler. Oui, toi, derrière ton écran.
Reprenons le contrôle ensemble
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Teddy
Spécialiste de la gestion du stress et de l’anxiété
Sophrologie, Praticienne EFT, Sonothérapie
En cabinet et visio
Entreprises & Particuliers
Email : hello_zeninthecity@hotmail.com
Tel : 06 99 44 36 97
20 Av. Barthélémy Salettes et Jean Marie Manset, 31320 Castanet-Tolosan (15mn de Toulouse)
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