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teddy81dongo

Rester connecter à l’instant pour chasser la peur de ne pas être parents.


Une de mes clientes m’a dit un jour.

« Je vis dans la peur permanente »

J’étais vraiment désolée pour elle. Je voyais bien qu’elle souffrait et qu’elle était paralysée. A ses yeux, à tous les niveaux, sa vie semblait stagner.

La peur est l’une des émotions la plus prenante en PMA. Mais je pense que c’est aussi celle dont on parle le moins. Parce qu’elle nous renvoie à nos limites et qu’elle nous bloque. Il y a plusieurs façons de réagir au danger. Nous pouvons fuir, nous battre ou rester figer. La stratégie de ma cliente était de rester figer. Elle se retrouvait en PMA et avait comme perdu toutes facultés de décisions.


Impossible pour elle de planifier des vacances, impossible pour elle d’en parler parce qu’elle se sentait incomprise, impossible pour elle de prendre du plaisir, bref le blocage total.

Si la peur nous est indispensable face à un danger immédiat, elle nous pourrit littéralement l’existence lorsque nous la ressentons face à un danger hypothétique, lié à ce qui POURRAIT se produire. C’est notre anticipation d’un potentiel danger ou notre peur de l’inconnu qui se manifeste.


Pour comprendre ce qui se passe dans la vie de ma cliente, il faut se concentrer sur sa vision du temps.

Le temps peut être vu d’un point de vue mécanique mais aussi psychologique.

Comme s’il existait 2 temps dont nous passons de l’un à l’autre.


Le temps mécanique est l’instant présent. C’est ce que nous vivons à chaque instant. Là, en ce moment, je tape sur mon clavier et j’écris ces phrases. C’est le temps mécanique, présent et irréfutable. Personne ne peut contester la véracité de mes actions. C’est le seul moment où nous pouvons réellement faire l‘expérience du bonheur.


Vient alors le temps psychologique. C’est le temps dans lequel on est mentalement plongées. Le passé, le présent ou le futur. C’est fonction de notre positionnement face au temps psychologique que notre perception du temps est fondée. Quand nous avons peur ou sommes frustrées, notre vision du temps est alors accélérée ou ralentir. Nous vivons alors dans une sorte de temps virtuel qui déplace notre conscience hors du présent.


Lorsque nous avons la pression de l’horloge biologique, comme une urgence permanente à ce que les choses avancent, nous vivons dans un temps psychologique qui nous fait penser que le temps passe trop vite. Il en est de même quand nous avons un rendez-vous avec notre gygy pour une prochaine tentative. Le temps est alors comme figé.


C’est notre perception influencée par nos pensées (anticipation, remémoration) et nos émotions qui créent ces sentiments de vitesse ou de lenteur voire d’arrêt.


Ma cliente était très clairement bloquée dans un temps psychologique dans le futur. Elle avait peur de ne jamais être mère. Cette projection permanente a fini par agir sur elle comme une réalité et chaque tentative était, dans sa tête, sans espoir. Mentalement elle était déjà ménopausée et sans enfant. (Pour info, cette histoire date d’il y a 1 an et elle est enceinte!)

Voici une astuce qui va vous aider à progressivement rester connectées au temps mécanique. Le temps présent. Je pourrai vous proposer la méditation mais je serai une cordonnière très mal chaussée. Je n’y arrive pas!!!


En revanche, mon astuce permet d’éliminer ces sentiments de frustrations temporelles et de se déplacer régulièrement du temps psychologique au temps présent. Une sorte de va et vient temporel qui pousse vers la relaxation.


Pour cela, il suffit de faire des « stops » régulièrement, c’est-à-dire de s’arrêter régulièrement dans votre journée pour minimum 2 minutes à chaque fois et goûter au temps présent, de le ressentir en vous concentrant sur toutes les sensations autour de vous qui changent chaque seconde.

Faisons là maintenant, une pause, juste pour se rendre compte. Combien de fois par jour, prenez vous la décision de faire une pause? Une pause décidée et choisie. Non pas une pause contrainte, parce que vous êtes dépassées par un événement ou une émotion.


Il y a de multiples occasion de faire des stops sans pour autant entrer dans une séance de méditation. Soyez à 100% à ce que vous faites. Si vous faites la vaisselle, prenez le temps de ressentir le savon sur votre peau, son odeur, sa couleur, la température de l’eau, le bruit des couverts entre eux.

Si vous achetez du pain, prenez le temps de regarder votre boulangerie, sentir les odeurs, les couleurs, les différents univers. Pendant quelques minutes soyez totalement dans ce que vous faites. Faites travaillez vos 5 sens pendant quelques instants. Si vous marchez, notez le déplacement de vos jambes, de vos pieds, notez la sensation de vos vêtements sur votre peau. Pendant 2 minutes faites travailler tous vos sens sur une chose.

Observez toutes les sensations avec la curiosité d’un enfant ou comme une touriste dans un nouvel endroit. Dites vous, « c’est la première fois que je marche. Qu’est ce je ressens? »


Enclenchez le mode curiosité et rester dans cet état de pleine conscience de l’instant présent.

Faites-le au minimum trois fois par jour, et avec la pratique, ces moments de pleine conscience vous permettront de stopper le stress et la frustration, de les réduire, de gagner en sérénité et d’améliorer votre concentration. Vous serez capable d’affuter vos pensées, ce qui vous permettra de ne pas eesendteir les attentes entre chaque examens comme des calvaires.


En vivant au temps présent, la vie ne va ni trop vite ni trop lentement. La vie se laisse savourer.

Bonne pratique! 💗💗

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