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Le secret des sportifs


Une copine m’a récemment demandé comment je faisais pour ne jamais lâcher l’affaire malgré les pavés sur mon chemin?


J’avoue! je suis une lâche rien. Quand j’ai un truc en tête et que c’est ce que je veux pour moi, je prends le temps qu’il faut pour y parvenir. Parfois mon trajet est jalonné de situations difficiles, d’autres fois tout se passe avec une grande facilité. Mais je persévère.

En fait, je gère ma vie, mes projets comme les sportifs.


Voici quelques façon de voir la vie que je leur chipe pour mon quotidien de Pmette.


Oublier le mot échec.


L’échec n’existe pas. Je les vois comme les traces sur un parquet vieilli par le temps, abîmé par-ci, par-là mais avec toujours autant de cachet. Tu vas me dire qu’avec un test de grossesse négatif ce n’est pas possible de ne pas considérer cela comme un échec. Et si tu t’ouvrais à la possibilité de voir cela comme un décalage de planning ou comme la blessure du Champion? Oui le résultat sera toujours le même mais je t’assure que ta motivation elle, sera décuplée. Le premier secret des grands champions et sans doute le plus important : garder toujours en tête la possibilité de la victoire. Et surtout ne pas laisser les obstacles et les échecs prendre le dessus et remettre en question le travail accompli.


Mettre du plaisir dans ce que l’on fait.


Bien sûr la PMA n’est pas comparable à un match de tennis ou de foot et mettre du plaisir dans les piqures, j’ai essayé mais j’ai pas trouvé! Mais ça, c’est parce que je n’envisage pas le Tour de France!

En revanche, ce que les sportifs nous apprennent c’est qu’ils prennent beaucoup de plaisir à jouer. L’argent n’est pas le but finale.

Pour traverser la PMA, vous devez laisser entrer le plaisir dans votre vie. Lui faire une place à part entière. Vous devez aimer votre vie, là maintenant tout de suite, avec ou sans enfant. Attendre d’être parents pour être heureux c’est vivre dans le futur. Faites de votre vie, une vie à laquelle vos futurs enfants auront envie de faire partie. Je suis sincèrement convaincue que l’on attire ce que l’on vibre.




Essayer de faire de son mieux chaque fois


Stanislas Wawrinka s’est fait tatouer, en avril 2013, à sur l’avant-bras gauche cette citation

«Ever tried. Ever failed. No matter. Try again. Fail again. Fail better.», dont la traduction est

«Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Mais échoue un peu moins».

Interrogé sur ce tatouage, Stanislas Wawrinka a ainsi expliqué son choix: « C’est mon deuxième tatouage, ça faisait un moment que je voulais le faire. C’est une phrase que j’aime beaucoup qui résume bien mon métier et mon envie de toujours essayer malgré les défaites. Rien de bien spécial. »

C’est dans la nature des sportifs de toujours vouloir s’améliorer, c’est comme ça, il ne le remarque même plus. J’essaie de faire de même en PMA et dans tous les aspects de ma vie. Avant chaque protocole, je prends le temps de repenser à ce qui a été dur lors de la précédente tentative ou de savoir ce qui me ferait le plus de bien. Si quelque chose me dérangeait dans un protocole, je m’arrangeai pour le changer.



Accepter sa vulnérabilité


Se découvrir infertiles est un choc. « Qu’est-ce qui ne tourne par rond chez moi? » on fini par se sentir coupable ou avoir honte ou se sentir inférieur parce que incapable de procréer. Être enceinte est un truc de femme, je suis une femme, ça devrait être simple. Alors nous nous sentons vulnérables, comme dépossédées d’un pouvoir que toutes les autres femmes ont et dont nous sommes privées. Nous avons un truc en moins. Accepter cette vulnérabilité, admettre que cela nous atteint est une preuve de force et de courage. Lorsque nous avons le courage de nous mettre à nu face aux gens que l’on aime et qui nous soutiennent, nous faisons preuve d’une force incommensurable. Se montrer fortes en toutes circonstances ne donnent pas plus de courage mais épuise. Simone Biles la grande gymnaste américaine s’est retirée de certaines épreuves des JO de Tokyo cette année pour « préserver sa santé mentale ». Cette jeune championne nous apprend que s’écouter est l’un des secrets des gagnants.



Écouter ses craquages


Nos craquages sont des messages pour nous dire de prendre le temps de regarder le chemin accompli avec fierté et reconnaissance. Il est temps pour nous de faire une pause et d’y retourner une fois les batteries rechargées.

Ce sont des message pour nous dire que nous nous sommes oubliées en chemin et qu’il est temps ralentir. La PMA est une course d’endurance. Aller vite ne fera pas ralentir le temps pour bloquer notre horloge biologique. Se précipiter et s’épuiser ne fera que nous épuiser davantage et nous frustrer. Ecouter nos craquages nous permettra de nous préserver. Pour cela, il faut apprendre à gérer son stress et le réduire. Novak Djokovic, mon chouchou, pratique assidûment la méditation pour canaliser ses émotions et Jordan Pickford, gardien de la sélection nationale anglaise, a travaillé avec un psychologue afin de travailler sur sa nature hyperactive et devenir plus calme et maîtriser ses émotions lors des matchs.




Manger sainement, se reposer et s’écouter


Avant un grand match, une grande compétition, les sportifs ont l’habitude de faire des diètes ou de se reposer. C’est une habitude que j’ai aussi. En fait, ayant de l’adénomyose qui peut être douloureux, j’arrête totalement de manger certains aliments inflammatoires comme le gluten, soja ou produits laitier les 2 jours avant mes règles et pendant mes règles. C’est une petite cure détox qui me fait beaucoup de bien et réduit considérablement mes douleurs. J’ajoute à cela une supplémentation en magnésium et j’ai trouvé mon équilibre alimentaire pour calmer mes cycles douloureux. J’essaie aussi de dormir plus et tôt car je suis très fatiguée pendant ces périodes. En fait, je m’écoute et j’écoute mon corps. Les athlètes de haut niveau soignent au quotidien leur récupération pour optimiser leurs performances... et ne pas se blesser. Certains pratiquent la balnéothérapie, la sieste quotidienne et bien entendu soigne leur alimentation. C’est ce que l’on appelle le travail invisible. Les protocoles et les examens sont le travail visible et l’hygiène de vie et la gestion de ses émotions font parties de l’invisible indispensable.



Donnez du sens à ce que tu vis


La PMA ou l’adoption sont des parcours qui génèrent des ascenseurs émotionnels intenses et difficile à vivre. Les sportifs ont pour habitudes de debriefer leur match pour comprendre pourquoi ils ont raté une passe ou une balle. Pour traverser PMA, j’ai fait pareil. J’ai appris à comprendre comment mes émotions fonctionnaient et j’ai étudié les situations de vie qui me faisaient le plus souffrir. Avec le temps, j’ai compris comment je fonctionnais, les pensées qui me revenaient souvent et les déclencheurs de mes émotions désagréables. Cela a été une véritable exploration intérieure et j’ai pu mettre en place les changements pour gérer cette ascenseur émotionnel qui me gâchait la vie.

Dans une interview au Sunday Times, Andy Murray déclarait : « Apprendre comment le cerveau fonctionne est un sujet qui m’intéresse beaucoup. Il faut être ouvert et honnête par rapport aux pensées que vous avez et aux émotions que vous ressentez. Il s’agit de mieux se connaître. »


Même s’il n’est pas facile de se défaire des pensées négatives, il est possible qu’une pensée dite parasite soit systématiquement contrebalancée par une “pensée parade”. Ainsi, vous opposez aux pensées de type “je ne vais pas y arriver”, “personne ne me comprend ”, a des pensées de visualisation positive.



Et toi, comment fais-tu pour ne rien lâcher en PMA ?


Teddy xoxo

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